Post-Ouverture
A l’occasion de la journée d’ouverture de la saison 2012 de la Ligue d’Aquitaine, le CCPL a montré sa vitalité.
Le bilan est avant tout humain. Les membres du CCPL ont coopéré pour se préparer à accueillir des gens venus d’ailleurs. Cette coopération a été une source de satisfactions et d’émotions.
Avoir, dans un air plus que frisquet, passé des heures à griller de la ventrêche et à servir des cafés à des cyclos qui avaient fait l’effort de se lever pour nous rendre visite, fut l’un des
ferments qui ouvrirent les visages des visiteurs. Et au moment de regagner leurs pénates, ils exprimaient leur plaisir d’avoir une fois encore arpenté la région pour venir serrer les mains
d’autres drôles de citoyens fascinés par le déroulement du bitume, subjugués par la beauté des paysages, voyageant avec deux chambres à air, pour qu’un compagnon démuni ne reste pas seul au bord
de la route, boyau crevé en bandoulière.
Il y eut bien d’autres ferments.
Mon propos n’est pas d’en faire un inventaire exhaustif, mais comment passer sous silence l’abnégation des garde-barrières qui contrôlèrent la circulation, stoïques dans l’humidité, puis sous la
pluie? Et notre doyen, Eugène, frigorifié sur les hauteurs, au ravitaillement de Sainte-Quitterie !
Aujourd’hui les copains du club se sont retrouvés sous la halle avec leurs vélos et leur allant.
Le groupe1 a vécu sa vie avec bonheur, comme souvent.
Les femmes qui vont monter à Paris exercent leurs jambes en la bienveillante compagnie de mâles chevaliers.
Malgré l’absence de Pierrot, le « groupe à Pierrot » est parti à l’heure, selon sa rigoureuse vertu. Une bande de septuagénaires, ou presque, des jarrets d’acier, d’inexorables
moulineurs, écumeurs de rocades, avaleurs de faux-plats…
Ceux du groupe3 ont du faire fumer le goudron. Sur leur passage les routes se dégradent, et nous on arrive derrière, on se tanne les fesses à force d’enchaîner les nids de poules, les pneus se
pincent et expirent.
Ceux du VTT rendent relatif le froid qui nous picote ce matin, sur fond de gelée blanche. Certains partent en short, ce qui en dit long sur le blindage de ces lascars qui ont bravé le mois de
février, se sont couverts de boue glaciale, et martyrisent leurs muscles dans les cailloux, dans l’eau, dans la terre, gravissant des murs cahoteux, se jetant avec adresse dans la descente d’un
chemin torturé… Voir le film génial d’Olivier…
La balade du groupe2 fut un bonheur. Le parcours était somptueux, notamment la crête qui, de la croisée des routes de Navarrenx et de Lucq-de-Béarn conduit à Maslacq, jalonnée de très belles
bâtisses anciennes, entre deux horizons splendides. On l’appelle « la route à Georges ». Il y a d’ailleurs plusieurs « routes à Georges » dans le coin. Il a le talent de
dénicher des itinéraires parallèles, où prévalent tranquillité et beauté.
Nous étions aujourd’hui en compagnie de la « tribu de Labastide ».
Ce fut joyeux et prometteur.
Yves C.
Parmi la bonne cinquantaine de cyclos présents au club ce dimanche matin, voici un petit diaporama du sympathique Gr. 1, avec plusieurs nouvelles têtes, participant harmonieusement au renouvellement de ce
groupe tonique, bien "coaché" par Michou et Jacques.
Toutes les photos du jour sur notre album gmail habituel:
https://picasaweb.google.com/jp2caux/CCPLGR1